Vidéo : « Pleurer, c’était ma façon à moi d’exister » à propos du syndrome du bébé secoué

D’après la page éditée par le site « Papa Positive » : voir la page

Attention, regardez ce film accompagné car certaines scènes sont émotionnellement éprouvantes. Son but est de sensibiliser les parents (et particulièrement les jeunes parents) aux difficultés concernant les pleurs des bébés et les comportements violents qu’ils peuvent déclencher.

Il aborde notamment le thème du syndrome du bébé secoué.

Ce support mérite d’être partagé et discuté afin de prévenir les drames et de s’orienter vers des demandes d’aides auprès de professionnels et de proches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour compléter ce sujet, vous trouverez un document gratuit sur les pleurs des bébés dans cet article.

 

 

Les conseils prévention sur le site « syndromedubebesecoue.com »

Les dix points à retenir et à communiquer pour la prévention du Syndrome du Bébé Secoué :

  • Un nourrisson peut pleurer plus de 2 heures par jour, même sans raison et parfois d’affilée. C’est son seul mode d’expression
  •  Un adulte peut en être exaspéré au point d’avoir envie de le secouer pour le faire taire
  • Le secouement peut tuer ou handicaper à vie.
  • Une seule fois peut suffire à créer des lésions dont les conséquences dureront toute la vie
  • Secouer est bien plus grave qu’une chute de table à langer
  • Jouer n’est pas secouer, on peut et on doit jouer avec son enfant, le jeu étant adapté à son âge
  • Secouer est un acte de maltraitance, une infraction pénale passible de prison
  • Le mieux, en cas d’exaspération par les pleurs, est dans l’immédiat de coucher l’enfant sur le dos, dans son lit, et de quitter la pièce.
  • Demander ensuite de l’aide à ses proches (famille, amis, voisins), appeler son médecin ou un autre professionnel de santé, contacter la PMI.
  • Oser en parler systématiquement aux personnes à qui l’on confie son enfant.

Les pleurs du bébé constituent le facteur déclenchant principal du SBS.
Mais le degré de tolérance de l’adulte aux pleurs est très variable.
Il importe d’informer l’adulte qu’on peut être excédé par les pleurs d’un bébé au point d’avoir envie de le secouer, que secouer peut tuer ou handicaper a vie, qu’une seule fois suffit
Il faut que l’adulte anticipe cette situation et prévoit une stratégie pour y faire face.
Le mieux en cas d’exaspération est de coucher le bébé sur le dos dans son lit et de quitter la pièce.