Presse

  • BABY NOSTALGIE, mais pourquoi j’ai encore envie ?

    U n article intéressant dans le numéro d’avril-mai 2017 du magazine « Famili-Magicmaman» (pages 78-79) : BABY NOSTALGIE, mais pourquoi j’ai encore envie ? avec la collaboration du Dr Laurence Carlier, PH, Chef du service de pédopsychiatrie et de l’unité de maternologie au Pôle Mère-Enfant de l’Hôpital de Nevers.

    Lire l’article : ARTICLE MAGICMAMAN- Baby nostalgie- avril-mai 2017
  • Déni de grossesse :

Quel accompagnement pour les « grossesses clandestines » ?

Par le Dr Laurence Carlier, Chef du service de pédopsychiatrie et de l’unité de maternologie au Pôle Mère-Enfant de l’Hôpital de Nevers.

H135_coverRésumé : Le déni gestationnel bouleverse nos repères en matière d’accompagnement et de suivi de grossesse. Ces situations désorganisent nos représentations de la maternité et notre pensée clinique de la parentalité, sollicitant la force des liens interdisciplinaires indispensables en périnatalité. Nos mots et nos actes graveront des traces indélébiles chez ceux-là, enfants, mères et pères, sujets singuliers en devenir. Donner sens à l’insensé, à l’impensé demeure pour eux, comme pour nous soignants, une des priorités afin d’offrir un indispensable contenant psychique à l’“imperception gestationnelle”.

Cet article fait partie d’un dossier sur le déni de grossesse dans le numéro de Vocation Sage Femme, n°120 – mai juin 2016 – Elsevier Masson

  • « Elles ont eu du mal à aimer leur enfant tout de suite »

Un article paru dans BIBA, octobre 2015, avec des témoignages de mamans via l’Association Maman Blues et la participation du Dr Laurence Carlier responsable de l’Unité de maternologie et périnatalité de l’Hôpital de Nevers

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  • « La venue au monde constitue une césure »

200_____couv-42-cb_199Dr  Laurence Carlier, Praticien hospitalier, Pédopsychiatre :
Grandir autrement  n° 42 sept/oct 2013

 

  •  Grossesse, du désir au déni

Les Actes du Congrès de Maternologie et périnatologie 2008 sont publiés en intégralité par les DOSSIERS DE L’OBSTÉTRIQUE.
n° 381, avril 2009                                      
Pour commander la revue : www.elpea.fr
 
 
 
  •  Le regard du Naissant

 protoregardDr Marc Pilliot, Pédiatre –Ex-Président de la CoFam, Membre Fondateur de IHAB France, Initiative Hôpital Ami des Bébés en France, Formateur à Le Temps du Nouveau-né et Pédiatre attaché au Pôle Mère-Enfant, labellisé Ami des Bébés en 2010,  Centre Hospitalier de Tourcoing

 

 
Un article sur le Protoregard paru dans « Les cahiers de Maternologie » 2005 ; n° 23/24 : 65-80
et dans « Spirale » 2006 ; 37 ; 77-94             
Le regard du naissant
 
  •  Le Parisien , 2005:

    Alexandra Echkenazi |

    Le premier regard échangé avec bébé, c’est essentiel

    Regarder son enfant juste après l’accouchement est essentiel au bon développement du nouveau-né. Une préconisation nouvelle dévoilée aujourd’hui à l’occasion du 6 ème congrès de maternologie, qui débute à Paris.

    Agé de deux mois, Rodolphe refuse de s’alimenter. Lorsque sa maman lui présente son biberon, il le repousse et se met les mains sur les yeux. Pour le docteur Jean-Marie Delassus, chef du service de maternologie de Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines), structure spécialisée dans les problèmes relationnels de la mère avec son nouveau-né, c’est une façon pour le petit garçon de dire qu’il a un besoin encore plus vital que la nourriture : que sa mère, ayant eu du mal à accepter sa naissance, le regarde enfin.

    Il ne faudra à l’équipe médicale que trois semaines pour que Rodolphe tête de nouveau,
    et que le lien soit rétabli.
    « On se soucie de la technique, de la sécurité, mais il n’y a pas que ça»
    « En fait, nous avons reconstitué le proto-regard, c’est-à-dire le premier regard échangé entre la mère et le nouveau-né, qui visiblement n’avait pas eu lieu dans de bonnes conditions lors de l’accouchement », raconte Jean-Marie Delassus, psychanalyste, à l’origine de ce nouveau concept qu’il présentera aujourd’hui lors du sixième congrès de maternologie à Paris. « Il faut distinguer l’accouchement, commun à tous les mammifères, de la naissance, propre à l’être humain, et qui passe par le regard, continue le spécialiste.
    Or, aujourd’hui, dans les hôpitaux et les cliniques, on ne prend en compte que l’acte en lui-même. On présente l’enfant aux parents de loin et on le met immédiatement sur le ventre de la mère.
    Le premier regard est négligé. On se soucie de la technique, de la sécurité, ce qui est une
    bonne chose, mais il n’y a pas que ça. »
    Selon le médecin, ce « proto-regard » est essentiel.
    Il développe, d’une part, le sentiment maternel mais surtout il permet au tout-petit de se repérer dans ce nouveau monde. Et il aide à combattre d’éventuels soucis. « Un bébé qui a été connecté de cette façon à sa mère aura plus de forces, assure-t-il. Je le constate tous les jours dans mon service, même avec des pathologies lourdes comme les débuts d’autisme. En travaillant le premier regard avec des tout-petits de moins de 9 mois, nous arrivons à enrayer la maladie.» Que les mamans se rassurent, un premier regard raté peut toujours être rattrapé… Mais l’idéal est qu’il se déroule juste après la délivrance, même dans une situation de détresse. Un conseil donc à toutes celles qui vont bientôt accoucher : qu’elles n’hésitent pas à demander à « voir» leur enfant de près pour qu’elles puissent le « fixer ». « Il suffit de présenter avec attention le bébé à la mère durant trente secondes, pas plus », affirme le psychanalyste. Le nourrisson qui vient de sortir de l’utérus de sa mère voit-il toutefois vraiment quelque chose ? « Evidemment, conclut le médecin. La première chose que fait le bébé est de crier. Puis il s’arrête et là il ouvre les yeux. Des yeux sombres et profonds qui scrutent l’inconnu. Rencontrer ces yeux, pour la mère mais aussi pour le père, c’est une émotion inexprimable. »

     

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